En effet, EDORA recommande notamment :
– de remplacer les procédures d’autorisation par une simple procédure de notification et de prévoir d’autres mesures de simplification en concertation avec les parties prenantes,
– d’accorder des avantages économiques structurels à ces nouveaux modèles de partage, tels qu’une réduction des frais de distribution et de transport, tenant compte des bénéfices, mais aussi des coûts cachés des communautés et du partage pour la transition énergétique,
– de supprimer complètement les frais de réseaux et autres redevances et charges en cas de partage d’électricité issue de SER autoproduite et consommée au sein d’un même immeuble,
– de permettre aux porteurs de projets SER de ne partager qu’une partie des installations ou de l’électricité produite par un parc donné,
– d’organiser les activités de partage d’électricité de manière à distribuer les responsabilités entre les différents acteurs du secteur de l’électricité (fournisseurs, BRP, producteurs, GRD, …) de façon juste, afin de limiter la nécessité de les grever d’une surcharge,
– d’ajouter un régime de « Partenariats d’Energie Renouvelable » (ou PER) au cadre légal wallon, un dispositif de partage alternatif dans lequel des investisseurs plus importants seraient susceptibles de détenir un pouvoir de contrôle plus significatif,
– de permettre le déploiement de bornes de recharge « collectives » en voirie publique par les copropriétés (partage au sein d’un même immeuble), communautés et partenariats d’énergie renouvelable qui ne disposeraient pas d’emplacements de stationnement privés.
Fédération
des énergies
renouvelables